J’étais hyper enthousiaste à la sortie de ce roman. Une dystopie, une belle couverture et un peu d’originalité. En effet, le truc avec ce roman c’est que les cinq protagonistes sont fans d’une dystopie appelée «le bal des pendus». Le bal des pendus c’est un peu leur Hunger Games à eux. Ils sont tellement passionnés qu’ils assistent à des conventions tirés de l’univers du film. C’est à ce moment là que les choses se compliquent puisqu’ils sont comme happés dans l’histoire, et comme c’est une dystopie, les choses tournent mal. Nos personnages sont maintenant coincés dans un monde post-apocalyptique. Et évidemment ils ne font pas parti de la classe sociale la plus aisée. Ils doivent se battre pour manger, se nourrir et vivre cachés. N’étant pas habitués à être des personnages de roman, leur efforts sont plutôt laborieux.
C’est là que ça devient intéressant. J’avais lu une chronique sur ce livre. La blogueuse disait que le personnage centrale, Violet, était trop mollassonne et pas très réactive par rapport aux épreuves rencontrées mais c’est tout le but du livre ! Violet n’est pas un héros. C’est une anti-héros ! Elle a peur tout le temps, elle doute tout le temps et elle ne sait pas se décider seule. C’est comme si vous ou moi, tout habitués à notre confort, on se retrouvait dans Shinning. Vous pensez qu’on saurait faire ?
Ça c’est pour la partie positive. Ce livre est sympathique à lire mais il a quelques aspects négatifs. Le premier bémol c’est le nombre de personnages principaux. Ils sont trois à être projetés dans le livre. On doit donc suivre leurs péripéties à tous. Ça plus les alliés, plus tous les adversaires, ça fait beaucoup. Et c’est assez lourd à lire.
En plus, ce roman comporte plusieurs niveaux d’interprétations. Est-on dans un livre ? Dans un monde parallèle, dans une fiction ? Les deux mondes co-existent-ils ? Plusieurs de ces choix ont été adoptés par l’autrice. On finit par se perdre dans les diverses interprétations, cela rajoute des longueur dans le livre alors qu’on aurait pu aller au plus simple. La fin m’a d’ailleurs laissé quelque peu perplexe.
Note : +-
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